daoudi nora

Le discours patrimonial algérien s'impose comme une création artistique et littéraire ayant un impact sur la conscience collective, acquérant son importance civilisationnelle grâce à ses capacités à produire la connaissance humaine, s'élargissant pour atteindre des sommets tout en exprimant sa localité. C'est le corpus patrimonial algérien, mesdames et messieurs, qui souffre d'une rupture du lien et appelle à sa victoire et à l'affirmation de sa filiation.

La nouvelle perspective sur le patrimoine a réussi à soumettre divers textes à des lectures critiques modernistes qui aspirent à des horizons d'attente, car nous sommes face à un aspect de l'activité créative qui appelle à des approches renouvelées en raison du changement de la structure sociétale en général et de l'élévation qui l'accompagne dans la pensée collective.

La littérature algérienne est un champ esthétique riche et diversifié dans ses formes et ses contenus, débordant de ses dialectes et de ses modes d'expression. L'Ouahrani est créatif dans son rêve comme une immense structure narrative qu'il a teintée de rêve et a rééditée littérairement de manière satirique, pénétrant dans le monde des merveilles intellectuelles et scientifiques avec des rêves artificiels pour que nous puissions saisir le summum du génie intellectuel arabe depuis longtemps, dépassant le commun et brisant la monotonie du quotidien, interagissant avec toutes les structures qui forment la société et touchant une réalité vécue engendrée par les conflits politiques et la dissolution morale prédominante au sixième siècle de l'hégire, qui ont créé des systèmes dégradés et ont contribué à l'apparition de déformations morales ayant jeté leur ombre sur la littérature.

Comment se manifestent les stratégies du discours satirique dans le grand rêve d'Ibn Mahrez l'Ouahrani ?